Si l’on oublie cela, la locomotion avec la BMW est un passe-temps très amusant. Laissez tomber l’agitation, le bon mouvement de la BMW conduit automatiquement à un style de conduite fluide, sans angles ni bords. Plus vous roulez vite, plus vous avez besoin d’impulsion de direction, donc à un moment donné, vous le laissez simplement - c’est une bonne chose.
Comparée à la concurrence, la BMW convainc par son entrée en l’intérieur et son être noueux et authentique. Elle est égale à la cohérence de son design ainsi qu’au son croquant et aux détails affectueux. Même si le confort sur les longues distances n’est pas le meilleur, on est bien habillé avec la BMW partout.
Bien que la BMW nineT Scrambler soit en fait 1.900 EUROs moins cher que sa sœur du Patrimoine, qui aurait pensé cela, on ne devrait pas renoncer à un extra : Les belles roues à rayons (395 euros) lui sont excellents. BMW a été la dernière à monter sur la vague Scrambler, mais avec un modèle convaincant.
Il y avait autre chose ? Ah oui, l’aptitude au terrain. Non, il n’y avait rien, comme les scramblers de la concurrence.
Le vélo d’essai nous a été fourni par Bergmann & Söhne à Pinneberg.
Une moto vraiment géniale avec laquelle on peut s’amuser longtemps. Et soyons honnêtes : le Reiseenduro GS de BMW compte parmi les motos les plus vendues dans le monde et occupe depuis des années en Allemagne la première place incontestée. On peut donc se demander si une telle masse de motards peut vraiment se tromper. Nous ne le croyons pas et nous trouvons également la variante 2010 de la GS extrêmement attrayante ! La seule lacune: conduire GS n’est pas bon marché. En effet, même d’occasion et à un kilométrage élevé, ces motos ont un prix. Mais c’est comme ça avec le R1200GS. Une fois que vous en avez une, vous ne la redonnez pas facilement. Et si c’est le cas, on se fait rémunérer en conséquence.