Assez épais : Non seulement Triumph installe ici le plus grand moteur de moto du monde avec 2,5 litres, mais le couple de 221 newtons peut également être considéré comme record. Le test déterminera si le Triumph Rocket 3 suffira à faire plus que la marche en ligne droite.
Un tour autour de cette moto prend plus de temps que d’habitude, ne serait-ce qu’en raison de sa longueur de 2 500 millimètres. Mais une autre raison de la perte de temps est le détail affectueux que l’on ne découvre que peu à peu. Bien sûr, le Rocket est un cruiser, mais grâce à ses performances fabuleuses, c’est une annonce qui soutient le design. L’échappement, par exemple, tout comme l’aile d’admission, est un éviscération pour les yeux. Et qui dit que les câbles, les tuyaux et les conduits doivent être visibles ? Le triomphe se présente clean, la seule chose visible est les conduites de freinage en acier. Un deuxième regard vaut quelque chose qui est autrement bafoué: les repose-pieds de passager pliables sont une déclaration d’ingénieur.
La version GT a été testée. Sa sœur technique est la R sur laquelle vous êtes assis un peu plus haut et les repose-pieds sont montés beaucoup plus loin que la GT. Si le R est déjà un croiseur, la GT rattrape son retard.
Le tricylindre avec une cylindrée de 2,5 litres est l’élément marquant de la Triumph. Installé longitudinalement, il fournit 167 ch et justement le fameux couple de 221 newtons. Pour que tout cela reste maîtrisé et sur la route, Triumph a offert à sa Rocket un vaste pack électronique avec ABS de virages, contrôle de traction, quatre modes de conduite, régulateur de vitesse, et enfin un Cockpit TFT de couleur bien lisible. Le cadre du Rocket 3 est en aluminium, avec une oscillation à bras unique et une jambe à ressort unique.
Bien sûr, il ya beaucoup d’espace derrière le guidon incliné au conducteur. Cela vaut également pour la deuxième rangée, même si la banque ne fait pas grand-chose visuellement. C’est quand même confortable, et c’est de ça qu’il s’agit.
Si les 221 Newtons avancent, le prochain virage s’approche d’autant plus vite. Bien, qui peut ralentir les 320 kilos plus le conducteur en toute sécurité. Le Rocket ne manque pas de puissance de freinage: le système de freinage Stylema de Brembo fait confiance aux disques doubles 320 puissants et aux monoblocks à quatre pistons montés radialement. A l’arrière, un disque unique de 300 travaille avec une pince de frein Brembo M4.32 - le tout très haut de gamme.
Assez émerveillé, c’est parti.
Et comment: Le testeur s’est mis mentalement en accord avec une montagne de couple, mais il a obtenu une montagne. Le nouveau Rocket peut d’ailleurs faire beaucoup mieux que l’ancienne, la version actuelle n’a pas une chute de couple aussi violente que ses prédécesseurs. Entre 3.000 et 6.000 tours sont maintenant toujours disponibles plus de 200 newtons. Donc ça avance très fort sur la ligne droite. Mais la vie est rarement une droite durable, pourquoi la moto ferait-elle une exception ici ?
Il n’y a pas de frein avant le virage. Deux choses à ce sujet : il faut absolument freiner la fusée, et ce plus fort que les autres motos. L’absence d’inclinaison de la Rocket est plutôt faible en raison de la construction. Mais le second est plus surprenant: les freins sont plus qu’à la hauteur d’une conduite sportive, extrêmement vigoureux et ludent à doser. Cette installation ferait aussi du bien à un super athlète.
Le Rocket s’allonge de façon inattendue dans le virage. Bien sûr, ce n’est pas une star du virage, et les serpentines veulent être rodées doucement. Mais elle peut faire plus, beaucoup plus que ce que l’on pourrait lui faire confiance avec l’empattement royal de 1 680 millimètres. Les pneus ultra-larges pourraient être un obstacle. Il y a des pneus Avon Cobra Chrome dans les dimensions énormes 150/80-17 avant et 240/50-16. Mais voilà : même ceux-là n’ont pas l’air d’être rabat-temps.
La position assise confortable et les repose-pieds en avant de la GT font tout de suite monter cruiserfeeling. Les talents inhabituels et sportifs du triomphe encore dans la tête, tout à coup, on remarque quelque chose: le confort de conduite. Bien sûr, ce n’est pas comme un pétrolier lourd, ce genre de chose n’est plus livré aujourd’hui. Mais avec ce train d’atterrissage complexe et 320 kilos de poids vif, on aurait pu s’attendre à plus. Pour ne pas être mal comprise, la GT n’est en aucun cas inconfortable, mais elle ne suffit pas ici pour atteindre les meilleures valeurs.
Tu te souviens d’autre chose ?
C’est vrai, j’ai mentionné le moteur dans le premier paragraphe après le démarrage, mais celui-ci ne devrait-il pas valoir au moins cinq paragraphes à ces valeurs ? Après tout, les records.... Mais je me répète. En fait, le moteur marque tous les déplacements avec le Rocket. Mais au passage. Plus dans la forme qu’on n’a pas à s’occuper de lui: il y a toujours assez de tout. Cela conduit à son tour à une souveraineté des déplacements, dans l’apparence, qui se reflète dans toute la moto.
Il y a beaucoup de croiseurs, tous les Harleys, les Indiens, et même l’Aile d’or ne peut pas rester sans nom. Le Rocket est une réinterprétation très particulière de la classe. Elle est moderne et en même temps attachée à des valeurs anciennes, elle livre des records sans les mettre en vitrine de manière offensive.
Elle est juste là. Comme le whisky single malt - on peut le faire sans, mais pourquoi ?
Le vélo d’essai nous a été fourni par Q-Bike à Hambourg.
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